Nos grandes pénétrantes sur Namur (les diverses voiries régionales telles la Chaussée de Waterloo, la Chaussée de Louvain, la Chaussée de Marche, la Chaussée de Liège, etc.) doivent être reconfigurées pour favoriser les déplacements des bus. Sans quoi ceux-ci resteront coincés dans la circulation automobile et n’offriront pas une alternative crédible à la voiture. Notre réseau de Voie Verte Urbaine (VVU) doit aussi s’amplifier afin de proposer un maillage dense et bien articulé de pistes cyclables sécurisées.
« Plus et mieux » de place pour les piétons, les cyclistes, les covoitureurs, covoiturés et les transports en commun, c’est aussi remettre de la vie dans nos rues, recréer l’espace à vivre que l’usage individuel de la voiture nous a pris avec le temps et ainsi favoriser les rencontres humaines et la convivialité entre les habitants. Encourager la mobilité douce, c’est également promouvoir la santé des personnes (plus d’exercices physiques quotidiens et une meilleure qualité de l’air) et l’autonomie des jeunes, permettre à chacun de retrouver le contact avec l’environnement immédiat. En Wallonie, 50% des déplacements font moins de 5 km et se font hélas souvent en voiture ! Le vélo possède donc un énorme potentiel pour les déplacements de proximité. Namur doit avoir une vision claire de sa politique de mobilité locale en interaction avec les communes voisines.
- définir un véritable Plan Pluriannuel Trottoirs, pour le centre-ville comme pour les bourgades périphériques, ce qui a fait défaut ces dernières années
- poursuivre le processus participatif citoyen pour les réformes envisagées par les TEC dans le cadre du projet NAM’IN MOVE. Les citoyens doivent comprendre qu’après 40 années, le temps est venu d’adapter le réseau aux besoins du moment (des quartiers ayant depuis lors été créés, des pôles d’emplois ou d’activités ayant vu le jour, etc.) mais le groupe TEC doit aussi comprendre que les citoyens actuellement correctement desservis ne souhaitent pas avoir une offre diminuée inopportunément
- poursuivre la création de bandes bus et taxis spécifiques là où nos grands axes routiers pénétrant vers la ville le permettent physiquement. Personne n’offrira d’alternative crédible à la voiture si le bus n’atteint pas une vitesse commerciale suffisamment attractive en restant dans les mêmes bouchons que les voitures
- faire un audit « trottoirs » (piétons, PMR, poussettes-enfants…) pour identifier les zones d’inconfort ou d’insécurité sur les parcours urbains, en lien avec les associations de terrain
- aménager des bandes de circulation réservées aux bus, trams, taxis et 2 roues, carrefours aménagés, etc.
Site : http://www.naminmove.be/