Parmi les principales préoccupations des Namurois – et le travail réalisé par le Forum citoyen l’a lui-même abondamment souligné – nous retrouvons les questions de mobilité, de propreté et de sécurité. Trois enjeux qui sont intimement liés l’un à l’autre : disposer d’une bonne mobilité, fluide et cohérente, c’est diminuer les risques d’insécurité routière. Accroître la sécurité de chacun, sur la route, dans sa rue, au sein de son quartier, c’est favoriser la sérénité. La propreté induit aussi un sentiment d’insécurité plus ou moins objectif. Si des zones sont propices à l’accumulation de déchets sauvages, cela ne fera qu'accroître le mal-être et le sentiment d’insécurité dans ces endroits.
- remettre au sein d’un échevinat unique les compétences de la mobilité, des voiries et de l’équipement urbain pour une action publique davantage articulée et intégrée
- tirer le meilleur parti des nouvelles technologies pour assister les usagers et leur offrir les solutions de mobilité les plus appropriées
- mettre en œuvre un Plan global de déplacements scolaires, en concertation avec les directeurs d’école et les associations de parents, car c’est souvent à proximité immédiate des écoles que les flux de circulation sont les plus tendus (ex. : à Champion, à Erpent, à Jambes, à Salzinnes, etc.). Une réflexion sur un décalage de quinze minutes des horaires d’écoles dans certains établissements peut être une piste à explorer pour davantage étaler la fréquentation des artères routières et ne pas concentrer tous les flux de voitures aux mêmes heures
- favoriser le développement de plateformes logistiques afin de faciliter les livraisons groupées vers les commerces installées dans les zones urbaines
- mettre en place un système d’échange local orienté vers le covoiturage et la prise à domicile des enfants dans chaque école de la commune
- assurer une meilleure coordination des chantiers en voirie et veiller à impacter le moins possible la fluidité du trafic
- soutenir le développement de l’offre coordonnée de transports en commun, y compris en zone rurale (train, tram, métro, bus, covoiturage, initiatives du type « locomobiles »…) et la facilitation de son accessibilité (intermodalité, notamment entre les différentes régions et Bruxelles)
- prendre en compte les besoins de mobilité des personnes à mobilité réduite, des familles et des personnes socialement plus fragiles
- faire les démarches utiles pour obtenir des fonds européennes permettant de créer une navette autonome sur le futur Ravel de gare à gare (Namur-Jambes) afin que les déplacements soient sécurisés et très fréquents entre ces deux pôles d’activité et de stationnement
- développer un système de navettes électriques de petite taille en cœur de ville pour y favoriser les déplacements des personnes âgées ou à la mobilité contrariée, à l’instar de ce qui se développe dans certaines villes du nord de l’Europe
- veiller à un meilleur respect des réglementations, y compris vestimentaires, par les chauffeurs de taxi, qui doivent offrir une première image professionnelle à chaque touriste ou client les sollicitant. Il en va aussi de l’image de la capitale wallonne
- favoriser l’éclosion sur le territoire namurois, à un endroit approprié (éloigné des habitations pour préserver la quiétude du voisinage), d’une boite de nuit afin que notre jeunesse puisse se divertir sans devoir systématiquement, comme aujourd’hui, parcourir des dizaines de kilomètres pour sortir, avec tous les risques que cela comporte en termes de sécurité routière pour eux-mêmes et pour les autres usagers de la route. C’est en enjeu à ne pas négliger, auquel tant les jeunes que leurs parents sont incontestablement sensibles aujourd’hui.