Mobilité et Sécurité routière

Proposition

Mobilité véhicules motorisés

Les accidents de la route brisent chaque année trop de vies et de familles. Réduire le nombre des victimes de la route doit être une priorité à tout niveau de pouvoir : les communes sont au cœur de ce défi, non seulement par les voiries dont elles sont responsables, mais aussi au travers de leurs autres compétences : police locale, aménagement du territoire et urbanisme, enseignement, jeunesse… Pour nous, rendre la mobilité plus sûre, responsable et conviviale, c’est aussi faire de la mobilité douce, du covoiturage et des transports en commun une priorité.

Dans une ville dont le réseau routier s’est conçu historiquement en étoile (toutes les chaussées principales mènent au centre-ville, absence de rocade ou petit ring comme à Charleroi[1]), où les rues sont étroites, qui a vu le jour à une époque où la voiture n’existait pas – et certainement pas dans les proportions actuelles – Namur est proche du point de saturation de sa capacité physique d’absorption des véhicules. Les Namurois pestent de plus en plus régulièrement face aux ralentissements et autres bouchons. Bien qu’ils ne soient pas comparables à la pénibilité des bouchons de Bruxelles, notre ville-capitale doit aussi trouver des solutions innovantes et audacieuses pour limiter les désagréments et rester une ville accueillante pour les divers modes de transport.

C’est pour participer à cet éventail de solutions que la Ville a décidé de développer un système de transport intelligent (STI) inédit, financé par les fonds européens Feder obtenus. Celui-ci doit permettre, grâce aux nouvelles technologies et applications sur les smartphones des citoyens, de guider chacun au mieux, en temps réel, pour réduire ses problèmes de mobilité. Les P+R doivent continuer de se concrétiser, pour offrir des solutions de stationnement attractives et réduire la pression automobile.

Véhicules motorisés :

  • poursuivre le plan d’investissement pluriannuel en matière de réfection de voirie afin que toutes les routes communales aient été refaites ou entretenues dans un horizon de dix ans. Cela nécessitera incontestablement que le budget annuel d’investissement octroyé au département des voiries soit revu à la hausse lors de la prochaine législature ; mais cela nous semble indispensable pour répondre aux doléances régulièrement exprimées par les citoyens quant à l’état de leur voirie ou égouttage
  • prévoir une politique spécifique pour les poids lourds en centre urbain : parkings de délestage, zone de transbordement, règlement d’accès horaire au centre-ville… Les livraisons sont en effet aujourd’hui la source de nombreux ralentissements lorsqu’elles s’effectuent en heure de pointe
  • continuer d’aménager – mais à un rythme plus soutenu – des parkings de délestage P+R aux entrées de ville (avant les zones d’embouteillages) ou destinés au covoiturage et au car-sharing, de parkings vélos sécurisés à proximité des gares, arrêts de bus, aires de covoiturage, etc. 
  • poursuivre la politique d’acquisition de radars, tant préventifs que répressifs, afin que les automobilistes modifient leur comportement dans les zones les plus sensibles. Même si ces achats ont un coût, la vie d’un enfant n’a pas de prix…
  • étudier l’opportunité d’étendre les zones 30 dans les endroits appropriés, ou à défaut d’autorisation régionale en la matière, avoir recours aux chicanes (mais pas aux casse-vitesses vu les inconvénients de bruit et de vibration sur les habitations proches) pour forcer les gens à ralentir
  • établir, à l’échelle de la commune puisqu’elle correspond aussi à notre zone de police, avec l’ensemble des gestionnaires de voiries et les acteurs de terrain, un « plan local de sécurité routière » fondé sur 4 volets : prévention et information, aménagements (sur base d’audits de sécurité), contrôles (alcoolémie, vitesse, drogues…) et lutter contre les incivilités routières

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