Une ville reliante

Proposition

Moyens structurels

Pour répondre à tous ces défis et faire de Namur une ville heureuse, nous faisons le pari des communes reliantes. De quoi s’agit-il ? Les villes et communes doivent agir pour prévenir ou traiter les ruptures qui peuvent à tout moment surgir sur leur territoire : ruptures entre personnes (isolement et solitude, tensions entre voisins ou communautés, entre anciens et nouveaux habitants…), ruptures avec la société (sans-abrisme, incivilités, discriminations, exclusion des personnes handicapées…), ruptures avec la nature (manque d’espaces verts, faible consommation des denrées alimentaires produites à proximité, perte des pratiques et des savoir-faire pour cultiver la terre…), ruptures avec l’avenir (transports et bâtiments qui favorisent le réchauffement climatique et consomment plus de ressources énergétiques que nous pouvons en produire, biodiversité fragilisée, faible développement d’innovations…), ruptures avec le territoire (cités-dortoirs, faible ancrage local des nouveaux habitants , exode rural, destruction ou dégradation du patrimoine local…), ruptures internes liées à notre santé et à notre équilibre (air pollué de particules fines, stress, manque de temps…).

Pour y répondre, nous faisons le choix des villes et des communes reliantes (linking cities), des territoires locaux générateurs de liens. Les aménagements, les équipements et la structuration du territoire peuvent en effet soutenir le développement d’un tissu de relations sociales de qualité entre citoyens. Par des espaces inclusifs, accessibles et respectés, le territoire peut garantir à chacun de trouver sa place. Les communes peuvent aussi favoriser les interactions entre les citoyens et la nature (verdissement du territoire et de l’habitat, multiplication des potagers urbains, circuits courts…). Elles doivent veiller à relier les actions du présent avec leurs effets sur les générations futures (performance énergétique, réduction du trafic routier, smart cities…).

  • garantir un accès égalitaire aux activités artistiques, culturelles, sportives, associatives (mouvements de jeunesse)… en particulier pour les enfants issus de milieux moins aisés, socialement ou culturellement différents, issus de familles monoparentales, confrontés à des difficultés d’accès géographique, en situation de handicap… 
  • soutenir les organismes proposant des activités scolaires et extrascolaires adaptées aux enfants lourdement handicapés ou des possibilités de répit aux familles via une subvention ou une mise à disposition de locaux accessibles
  • développer de petites infrastructures sportives de quartier et/ou des structures permettant le sport en plein air (sport de rue, street work-out, skatepark indoor) dans ou à proximité des écoles afin notamment de faciliter les offres d’activités parascolaires 
  • développer, avec les acteurs de la santé, des actions de prévention et de sensibilisation et des lieux d’écoute et de partage (risques d’assuétudes liés aux drogues, alcool, promotion d’une alimentation saine et de la pratique du sport, éducation à la vie affective et sexuelle, santé mentale…) 

Donnez une note