La Ville doit être mobilisée plus que jamais sur ces questions. Et favoriser l’éclosion des solidarités chaudes qui s’organisent grâce aux nombreux bénévoles qu’elle a la chance de compter sur son territoire.
Le bénévolat et le volontariat donnent à ceux qui le fournissent de l’estime de soi, du sens à la vie, l’occasion d’entretenir leurs compétences et de développer leurs potentialités. Animer gratuitement des enfants dans un mouvement de jeunesse, les aider bénévolement à faire leur devoir, assurer gratuitement le transport de personnes malades ou handicapées, favoriser les contacts avec les personnes isolées ou en fin de vie, organiser des collectes de sang, s’engager sans compter dans des projets visant à préserver l’environnement… En donnant de leur temps, de leurs talents et de leur générosité, les bénévoles créent et multiplient les espaces de solidarités interpersonnelles et intergénérationnelles. Ils créent des relations sociales fortes en dehors des relations économiques ou de consommation. Ils sont des moteurs de « bien-être » et de « bien-vivre » ensemble, vecteurs de lien social et d’épanouissement collectif.
Toutes ces préoccupations doivent être toutes à la base de notre action car ce sont des conditions indispensables pour que notre population soit heureuse.
- attribuer plus explicitement la compétence à un échevin, plutôt que de la déduire du portefeuille de compétences de l’échevin du développement économique
- faciliter la vie de celles et ceux qui cherchent un emploi, sont en formation ou viennent de trouver un emploi (espaces publics numériques, ateliers d’échanges d’expériences, haltes-garderies avec horaires adaptés, gardes d’enfants malades, règlement des crèches adapté pour faciliter l’accueil d’enfants dont le parent vient de décrocher un emploi…)
- prévoir, pour les personnes les plus éloignées du marché du travail, la possibilité de partir de leurs compétences et souhaits afin de leur permettre d’initier une activité au sein de notre ALE
- initier des dispositifs permettant d’accrocher de manière alternative les jeunes adultes peu qualifiés pour les amener progressivement vers l’insertion professionnelle (via les maisons de jeunes, les centres sportifs, les lieux d’animation, les initiatives d’économie sociale, la Plateforme pour le service citoyen …)
- développer les activités dans le cadre des articles 60 et 61, en particulier en exploitant pleinement la possibilité de mettre à disposition les bénéficiaires auprès d’employeurs tiers pour favoriser l’insertion socio-professionnelle durable
- soutenir les salons locaux de l’emploi, du stage et de la formation
- accéder gratuitement à internet en tant que chercheur d’emploi (au sein de la bibliothèque locale ou de l’espace public numérique)
- développer davantage d’espaces de coworking, y compris dans les bourgades périphériques
- développer l’accueil de la petite enfance (crèches, accueillant(e)s, garde-malades…) afin de soutenir les parents qui travaillent ou cherchent à le faire
- continuer de dispenser des cours de promotion sociale, notamment de langues et de fonctions techniques via l’école commerciale et industrielle de la Ville