- veiller à ce que l’ensemble des politiques menées par la commune concerne tous ses habitants : trop souvent, des publics précarisés n’accèdent pas aux services offerts par la commune par manque d’information ou de moyens
- élaborer un plan communal pluriannuel visant à réaliser et à compléter les plans régionaux et fédéraux de lutte contre les pauvretés, en concertation avec l’ensemble des services et intervenants, publics et associatifs. Trop souvent les services sociaux et l’échevinat de la Cohésion sociale sont amenés à gérer l’urgence. Or pour lutter contre la pauvreté avec efficacité et obtenir des résultats tangibles et durables, une vision de long terme est indispensable
- renforcer les synergies entre le CPAS et la Ville
- utiliser les moyens disponibles en privilégiant les aides à la personne dans le cadre d’une relation droits-devoirs, en encourageant et en accompagnant une autonomie optimale, notamment par la réinsertion socioprofessionnelle
- prêter une attention plus soutenue à la problématique du surendettement
- veiller à la continuité et au maintien des actions entreprises ou soutenues de façon à accompagner les personnes fragilisées dans leur parcours d’insertion socioprofessionnel. Les mécanismes des articles 60 et 61 sont à cet égard profitables pour toutes les parties. La Ville doit continuer d’assumer sa part de responsabilité en la matière en veillant, à chaque fois que possible, à offrir un contrat de travail au terme de la formation
- promouvoir les échanges et les collaborations entre le CPAS et les autres acteurs de terrain, y compris au niveau supra-communal (tables rondes, etc.) notamment pour une plus grande solidarité territoriale face à la très grande précarité et pour garantir le champ d’action du relais social urbain namurois (tout l’arrondissement)
- améliorer la connaissance et la compréhension de leurs droits fondamentaux par les bénéficiaires grâce à un rôle renforcé de la Ville comme informateur sur les droits sociaux et les services existants, notamment par la diffusion de renseignements accessibles à tous
- publier un « vade mecum » local des initiatives solidaires, pour promouvoir les initiatives locales ou autres : article 27 (tarif préférentiel aux activités culturelles), par exemple
- soutenir les services d’aide à domicile, en ce compris par des dispositifs de télé-assistance
- développer des solutions pratiques pour les familles monoparentales (guichet d’information et de guidance pour faciliter l’accès à leurs droits, garde partagée, maisons partagées, allocations familiales …) ;
- s’assurer d’une assistance psychologique ou sociale lors d’un drame familial ou social ;
- continuer d’offrir un accueil personnalisé et discret
- faire émerger une identité collective locale suscitant l’adhésion, notamment en soutenant le tissu associatif local (patrimoine, folklore, festivités, maison de quartier ou de village…)
- développer la politique de l’égalité des chances de manière innovante de façon à prévenir et à lutter contre toutes formes de discriminations, de sexisme, de racisme, d’homophobie, etc.
- faciliter le réaménagement, en lien avec les subsides wallons accordés au petit patrimoine, des édifices religieux délabrés ou à l’abandon en lieux dédiés à des projets de cohésion sociale et d’intérêt général ; accompagner les lieux de cultes vers des modes mixtes, décidés par les autorités religieuses, tels que le réseau églises ouvertes qui propose des activités culturelles tout en gardant un espace culturel
- ntensifier les dispositifs d’accueil d’urgence (logements transit, accueil « grands froids », personnes victimes de violences conjugales, etc.)
- augmenter le nombre de logements de transit et d’urgence, notamment pour reloger les personnes dont le logement précédent a été déclaré insalubre
- créer un accueil de jour pour les sans-abri, qui soit bien articulé avec le réseau de professionnels et bien intégré et accueilli au sein du quartier
- promouvoir les services de l’Agence immobilière sociale, des organismes à finalité sociale reconnus par le Fonds du logement, des Régies de quartier, etc. et proposer des incitants (réduction sur le précompte immobilier) aux propriétaires qui passent par les Agences Immobilières Sociales
- favoriser l’utilisation de l’allocation-loyer au sein du CPAS