La commune peut, par le réseau qu’elle peut tisser entre divers intervenants et en lien avec le secteur associatif local, accueillir les enfants durant le temps professionnel, accompagner le quotidien des familles qui connaissent la perte d’autonomie ou le handicap d’un proche, aider parfois en cas d’urgence à trouver un logement financièrement accessible, soutenir l’éducation des jeunes par la création d’espaces d’expression, de dialogue et de soutien à leurs activités...
- porter, au niveau des crèches, une attention toute particulière à l’intégration dans les milieux d’accueil ordinaire des enfants en situation de handicap (le nombre des infrastructures d’accueil pour ces enfants reste très limité en Fédération Wallonie-Bruxelles, comparé aux autres pays européens), aux besoins des travailleurs et travailleuses à horaires décalés ou encore des familles monoparentales qui se trouvent écartés des réseaux de garde traditionnels en raison des critères d’admission ou de la rigidité de certains horaires
- prévoir des soutiens matériels (mise à disposition de locaux, d’équipements…) aux structures d’accueil pour la petite enfance et aux (co-)accueillant(e)s de manière à développer l’offre de places
- prévoir dans les règlements communaux d’urbanisme, pour les gros projets immobiliers, des charges visant la création d’espaces et/ou d’équipements à destination de l’accueil de l’enfance
- soutenir les initiatives de halte-garderie et de bébés-bus
- organiser un partenariat entre la SONEFA et la bibliothèque communale pour permettre aux accueillant(e)s de varier les livres et les jeux
- adapter autant que possible les horaires des crèches communales pour offrir un accueil plus flexible des enfants aux parents qui travaillent tard
- organiser un accueil flexible des enfants dont les parents sont en recherche d’emploi ou en formation ou ceux qui travaillent par intérim (couplage de la crèche avec une halte-garderie)
- prévoir un soutien financier aux milieux d’accueil, indépendamment de leur pouvoir organisateur, qui accueillent un ou des enfants porteur(s) de handicap
- organiser une coordination locale de l’ensemble des services à la petite enfance (services de Consultations ONE, services d’accueil, accueillantes autonomes, classes d’accueil des écoles maternelles, ATL…) en vue d’une meilleure gestion de l’offre
- maximaliser la fréquentation de l’école maternelle (campagne de sensibilisation avec l’aide du CPAS, des comités de quartier, des associations...) et garantir un accès à l’offre scolaire pour les enfants les plus défavorisés socialement ou culturellement